La Nasa lance des recherches pour une imprimante 3D à pizza.


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L'agence spatiale Américaine qui ne semble plus avoir assez de crédits pour explorer les frontières de notre système solaire, se lance dans un projet très concret qui risque de voir le jour plus vite que la première expédition humaine sur Mars...

Non, La nasa ne va pas concurrencer Pizza hut (quoique ça pourrait ruiner business model de ce genre d'entreprise), l’agence américaine a attribué une dotation budgétaire de 125.000 dollars à un ingénieur pour réaliser un premier prototype d’imprimante à nourriture. Bien sûr, cette innovation en matière d'impression 3D ne fera pas que dans la pizza, mais il fait référence à un article en ligne sur le site de la Nasa depuis 2004 ou l’agence spatiale américaine expliquait les possibilités alimentaires des astronautes… et lui donnait comme titre "Pas de pizza dans l’espace?". Un titre qui sera bientôt totalement obsolète.



Avec l’impression 3D, le bricoleur pourra tout faire chez lui sans se déplacer ou commander sur Amazon, des pièces de rechanges de son lave-linge aux armes à feu, et même aussi de la bouffe (j’appellerai pas ça de l'art culinaire), la Nasa est tellement emballée par les possibilités de ces machines qu'elle va financer pour 97.000 euros [1]le projet d’imprimante 3D de nourriture d’Anjan Contractor.

Anjan Contractor [2], Ingénieur à Systems & Materials Research Corporation, a six mois pour concevoir un proto d’un synthétiseur de nourriture. La machine reposera sur des cartouches de poudres et d’huile, des composants alimentaires mélangés et cuits par l’imprimante.

Système de cartouches contenant des éléments nutritionnels



Les cartouches de son imprimante à bouffe contiendraient tous les éléments de bases: sucres, hydrates de carbone, protéines entrant dans la composition des repas précisément dosés en produits nourrissant, le système permettre en outre d'éviter le gaspillage. Les longs voyages spatiaux dans un proche avenir pourraient demander aux aventuriers de l'espace parfois entre 4 et 15 ans de vie à l'écart de tout bon restaurant, ou bonne cuisine, et tout le monde le sait une bonne alimentation est nécessaire pour les longs voyages en bateaux et sans doute plus que vital pour l'exploration du cosmos.



Innovation pratique:

Anjan Contractor estime possible d’éliminer le risque de moisissure et de parvenir à des composants d’une durée de conservation de 30 ans. Chercheur plus que businessman, Anjan Contractor prévoit de diffuser sa création sous licence libre pour toute la logicielle de son Synthétiseur /imprimante à nourriture, dont le matériel est dérivé de l’imprimante 3D open source RepRap[3].

Notes

[1] 125 000 dollars.

[2] Entrepreneur/ingénieur senior chez Systems & Materials Research Corporation (SMRC) à Austin, Texas. Il travaille dans la recherche et développement pour la défense depuis 1998 dans les domaines des technologies de fabrication, l'évaluation non destructive, des mastics et des revêtements. Il est très impliqué dans la recherche en matière d'impression 3D et de combinaison à distance de corps (simples ou composés) pour obtenir des corps plus complexes ... truc de ouf quoi... un génie...

[3] RepRap est imprimante 3D autoreplicable, pilotée par un logiciel libre, tout le monde peut la construire avec du temps et le matériel nécessaire. Cela signifie également que — si vous possédez une RepRap — vous pouvez imprimer beaucoup d'objets utiles, voire même imprimer une autre RepRap .

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