L'impression 3D connaît un véritable essor en ce moment, souvent utilisé par des techniciens, il permet de fabriquer des pièces de rechanges pour des machines outils, des pièces détachés en plastique d'objets électroniques de consommations courante et permet ainsi d'éviter l'obsolescence programmé de certains appareils ou tout simplement une réparation rapide d'un objet ménager par le bricoleur du dimanche; des usages sympathiques et très utiles, mais comme toute technologie, on peut bien sûr en faire un mauvais usage; l'impression 3D est ainsi utilisé par les fanas de la gâchette aux USA pour réparer leurs armes, changer une pièce, de nombreuses vidéos ayant un caractère informatif, des How To et tutos divers en anglais sur le sujet circule sur youTube et sur le net...
Le site du magazine Forbes précise que le pistolet aidé d'un "système de déclenchement à distance", composé d'un long morceau de ficelle a tiré une cartouche de 380, un pistolet de gros calibre avec succès une seule fois. Le second tir d'essai aurait entraîné un raté. Les personnes derrière ce projet de pistolet fabriqué via une imprimante 3D a testé des bricolages avec d'autres types de munitions dont des balles pour fusil de calibre 28, mais l'arme a explosé lorsque la cartouche de fusil de gros calibre a été utilisé.
Les seuls composants du pistolet non imprimées en 3D sont le percuteur et la balle elle-même. Le percuteur utilisé dans l'arme est un petit clou disponible dans n'importe quel magasin de bricolage.
Regardez la vidéo ci-dessous pour voir l'arme en action.
Une vidéo qui fait froid dans le dos, surtout qu'après ce triste exploit, ça risque d'être la course entre bricoleurs américains pour savoir qui élaborera la plus grosse (arme), la plus robuste, la plus belle, la plus performante.... Et un jour, un désaxé utilisera son jouet pour commettre le pire.... Bientôt n'importe quel fou des armes à feu pourra improviser une atelier dédié à la conception de fusils et de pistolets dans son garage...
Via: Forbes