Un blog de Bretagne

Depuis un mois, Takuro Morinaga, un économiste de l'université de Dokkyo, dans la banlieue de Tokyo, a lancé un débat digne de ceux de l'UMP dans son pays en proposant une solution fiscale e originale pour combattre la solitude, véritable fléau sur l'archipel Japonais. La thèse qu'il développe et qui pourrait être reprise en France si jamais Sarkozy et l'UMP revenait au pouvoir: taxer la beauté, un impôt progressif en fonction de l'apparence physique plus ou moins agréable du contribuable!

L'idée phare de sa thèse de Takuro Morianaga est de taxer les beaux et diminuer l'impôt pour les moches. Un concept pas très consensuel, même au japon. L'universitaire a développé sa théorie sur la chaîne Nippon TV; pour lui les hommes célibataires doivent être classés en quatre grandes catégories : les beaux gosses, les normaux, les moyennement laids et les laids. Le taux d'imposition applicable aux beaux serait majoré de 100 %, ce qui doublerait leur impôt sur le revenu ; les moyens laids bénéficieraient d'une réduction de 10 % et les laids de 20 % ! Pour l'économiste libéral, le bel homme, ayant de revenus plus que confortables, le taux d'imposition serait donc de 80 %. Si l'on ajoute les impôts locaux, le bellâtre laisserait près de 90 % de son salaire au fisc ! pas très juste sur le plan de la justice fiscale, non? Une véritable chasse au beau gosse!

Takuro Morinaga, explique sérieusement dans sa thèse, que c'est l'ultime solution pour endiguer le fléau du célibat, qui ne cesse de progresser et commence à devenir uné véritable menace pour la croissance économique Nippone. Sur larchipel du Soleil levant, près de 50 % des hommes âgés de 30 à 35 ans sont toujours seul... La raison est la crise économique, la récession, le revenu moyen de jeunes Japonais tomber en moins de 10 ans de 47 000 euro sà 28 000! Le pouvoir d'achat qui se réduit tel une peau de chagrin dans un pays ou les femmes rêvent de trouver un prince charmant très beau de préférence, avec des revenus et un compte en banque bien fournit.

Ce besoin de sécurité financière légitime de la femme Nippone, fait que les femmes , selon l'universitaire, sont partagés par une minorité (silencieuse ?) de nantis sur le plan sentimental et financier, dont la positon sociale et la situation professionnelle leur évite une morne libido. Conséquence principal: un énorme pénurie de femmes en âge de procréer sur la marché matrimonial, plus rien pour les hommes des classes moyennes, sauf exceptions bien sûr.

Le dernier recours pour les laiderons d'avoir une chance de trouver l'âme soeur est donc d'avoir un peu plus de pouvoir d'achat, l'équilibrage des revenus grâce à des mesures fiscales d'équités entre beau et moche avec des mesures en faveur de ces derniers serait une bonne solution. Un jury féminin baptisé "conseil d'évaluation de la beauté", composé de cinq femmes tirées au sort permettrait de classer les hommes en fonction de leur beauté physique.

Nous vivons une drôle d'époque, une époque difficile pour les Etats qui recherchent toutes les possibilités pour diminuer la poids de la dette, équilibrer les budgets, une telle taxe garantirait certainement de nouvelles ressources, mais aussi quelques points de croissance, une relance de la consommation grâce à de nombreuses naissances du aux mariages arrangés entre la femme japonaise qui aurait son conjoint laid, mais avec une certaine qualité de vie assurée grâce à la politique fiscale interventionniste de l'Etat. Après tout le monde à le droit au bonheur de la vie conjugale!

Source: LePoint