Un homme, Jeune Ingénieur d'une trentaine d'année, après avoir trouvé sur le marché un produit qu'il pensait être de bonne qualité, s'aperçoit que celui-ci ne correspondait pas à la fiche technique, en effet, l'article qu'il avait choisi ou qu'on lui avait offert avait un défaut technique: la femme avec qui il avait contracté un mariage lui avait caché le fait d'avoir perdu sa virginité avant la conclusion de l'union matrimoniale!!! Cas de force majeur, il lui devenait impossible de vivre avec un tel vice caché, un tel défaut, dans le produit livré!
un homme achète un produit (la femme) que le vendeur (le père) lui a garanti vierge. L'acheteur a bien insisté sur le fait que cette virginité est une qualité substantielle du produit. Lors du premier usage, l'acheteur s'aperçoit que le produit n'est pas conforme, et qu'il y a eu tromperie sur la marchandise. Il fait alors jouer son droit de rétractation (7 jours) pour résilier la vente et rendre le produit dans son emballage d'origine (la robe de mariée). L'histoire ne dit pas s'il y a eu paiement et restitution d'un prix... (de la consommation du Mariage )
En l'espèce, le TGI de Lille a tranché et a accordé cette nullité au mari «dupé» au motif qu'il y avait mensonge relatif à la virginité, il s'en déduit que cette qualité avait bien été perçue par la victimecomme une qualité essentielle déterminante du consentement de son époux au projet de mariage .
Une décision qui va dans le sens de l'acheteur, mais on peu se demander si celui-ci n'aurait pas du être plus vigilant, faire une enquête de moralité, avant de conclure son contrat de mariage avec un produit déclassé, ne correspondant nullement à l'article désiré! enfin, le mari dupé, ne peut-il pas se retourner contre la famille du produit vicié pour demander réparation du dommage moral, lié à la perte d'une chance de vivre le bonheur avec la femme qu'il avait embauché?