1 an de CNE...

Le premier CNE ou contrat nouvelles embauches fut signé le 3 août 2005 .Ce contrat à durée indéterminée, accompagné d' une période de deux ans au cours de laquelle l'employeur peut licencier son salarié selon son bon vouloir et sans justification, et celà dans toutes les entreprises de moins de 20 salariés, auxquelles il est réservé.



Ce contrat qui vient dans une volonté du gouvernement Villepin d'épurer le code du travail et de permettre l'embauche et la débauche facile des salariés a été mise en place par voie d'ordonnances pour une mise en oeuvre rapide, dans les plus brefs délais, malgré une opposition unanime des syndicats et de la gauche .

A ce jour , le premier ministre estime que "son" contrat est un des facteurs essentiels de la décrue du chômage, repassé à 9 % en juin. Résultats contestés.L'Insee estimant que seuls 10 % des CNE correspondent à des créations d'emplois, 70 % s'étant substitués à des CDD ou à des CDI classiques et 20 % correspondant à de simples anticipations de recrutements.


En attendant, les recours de salariés en CNE estimant avoir été licenciés abusivement, se sont multipliés devant les prud'hommes. Ils misent sur l'action juridique - l'Organisation internationale du travail doit rendre à l'automne un avis sur la validité du CNE - et semblent compter sur les échéances électorales. A quelques mois de la présidentielle, la crise du CPE pourrait quoi qu'il en soit avoir refermé pour un temps le débat sur la réforme du contrat de travail, que le CNE avait ouvert il y a tout juste un an.

en conclusion, le patronat chambre le champagne et les salariés, kleenex, de plus en plus précarisés dans leurs conditions de travails n'ont plus que leurs yeux pour pleurer sur la volonté ouvertement affiché edu gouvernement d'imposer la fléxisécurité[1] et la sécurisation des parcours professionnels au détriment du droit du travail.

Source: lemonde

Notes

[1] sur le modèles scandinave

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