Les stages abusifs sont dénoncés depuis plusieurs mois par "Génération précaire", qui a notamment organisé plusieurs flash mob et manifestations, au cours desquelles les stagiaires étaient tous masqués. Ce mouvement avait lancé une pétition le 6 octobre 2005, signé par 15 000 personnes et déposée le 13 avril à Matignon, réclamant notamment une rémunération minimale et progressive et un "véritable" encadrement pédagogique des stagiaires, permettant d'éviter le abus des entreprises peut soucieuse de cette main d'oeuvre gratuite souvent utilisé pour remplacer un CDI ou un CDD.
Pour un meilleur encadrement des stages étudiants en entreprise, le gouvernement français lance donc mercredi 26 avril, une charte inscrite dans le cadre de la loi sur l'égalité des chances du 31 mars et affirme trois grands principes : une convention de stage obligatoire, une limitation de la durée des stages hors parcours pédagogique à six mois, et une rémunération minime obligatoire pour les stages de plus de trois mois. Il est aussi établit le principe d'une "convention de stage type", base juridique de la charte.
La charte prévoit également un "encadrement obligatoire" du stagiaire en entreprise, "par un enseignant et un membre de l'entreprise". La convention de stage engagera la responsabilité de ses trois signataires : l'enseignant, le salarié de l'entreprise désignée et l'étudiant.L'activité du stagiaire sera évaluée par l'enseignant et le membre de l'entreprise.
Enfin, le medef s'engage à promouvoir la charte dans ses réseaux et inciter les entreprises à la mettre en œuvre.
Un petit pas fait pour la reconnaissance des stagiaire dans l'entreprise, c'est pas grand chose, il est certains que çelà ne va pasrésoudre les abus des entreprises envers cette main-d'oeuvre trés bon marché.. çà a au moin le mérite d'exister..