Le mouvement anti-CPE vu par la presse Anglo-saxonne

Que ce soit le New york times ou Boston Globe, la presse étrangère regarde la france de fàçon toujours ausi caricaturale, s'imaginant quasiment un complot bolchévique, la presse étrangère ne comprend pas comment on peut par de tels mouvements entraver la liberté fondamentale qu'est la liberté économique.



La presse libérale Anglo-saxonne ne se gène pas pour critiquer un mouvement anti-économique faisant passer les droits des salariés avant ceux des marchandises et des investissements à court terme , qui sont si importants pour les intérets fianciers du Nasdaq ou de la citie londonnienne... "un pays précaire pour les investisseurs", une jeunesse embrigadée par des forces obscures, y a pas à dire les journalistes anglo-saxons sont des poids lourd dans l'analyse de la politique étrangère.

Le NY times y voit une révolte de privilégiés...

Pour l'éditorialiste du New York Times, on pourrait s'y tromper : qu'il est tentant de dresser un parallèle entre les émeutes de l'automne et les manifestations du printemps ! Mais les différences sont là : en novembre, ceux qui se révoltaient étaient "les fils des immigrés d'Afrique du Nord", sans emploi ni avenir, et "il était difficile de ne pas éprouver de sympathie pour leur cause". En mars, ce sont "les étudiants privilégiés" qui descendent dans la rue, pour dénoncer un projet de loi "nécessaire", et qui se voulait "une réponse partielle aux mouvements des banlieues". Le quotidien américain l'affirme : les manifestants en France sont "bien mal avisés", "les étudiants devraient cesser de ne penser qu'à leurs privilèges et tenir compte de l'appel lancé par Jacques Chirac, pour un dialogue créatif afin de résoudre les vrais problèmes auxquels sont confrontés leur génération".

Boston Globe parle de régression...

"Le pays marche à reculons vers l'avenir", ironise le Boston Globe. "Les Français refusent de se rendre à l'évidence", et d'affronter les défis qui sont les leurs, renchérit Robert J. Samuelson, chroniqueur au Washington Post.

C'est vrai qu'avec Bush , les USA vont de l'avant ....

Newsweek perçoit la france comme réfractaire à la modernité!

Dans ces conditions, quoi qu'on dise, avec une France réfractaire au changement, "la révolution" n'est pas pour demain, estime le magazine américain Newsweek, dans son édition internationale. Mais à qui la faute ? L'hebdomadaire ne montre aucune complaisance pour la classe politique française. Le Parti socialiste, quelques mois après les émeutes des banlieues, se déchire pour savoir combien de femmes seront candidates aux prochaines élections. Et Dominique de Villepin ? Il est "un pur représentant de l'élite technocrate et statique du pays (...) Au lieu d'une réforme qui s'inspirerait de ce qui marche en Espagne, en Suède ou en Grande-Bretagne, pour ne pas parler des Etats-Unis ou de l'Australie, il a imposé une mini-mesure, une réformette." Newsweek résume ainsi la situation : "Des étudiants qui protestent contre le changement, des leaders syndicaux qui refusent la modernité, et des politiques qui ne savent que dire non." Le problème est "qu'à force de dire non, ils ne savent plus dire oui"...

Et oui, la france n'est pas un pays de beni oui oui, on aime la contradiction et la réflexion citoyenne, le débat démocratique..

une jeunesse naîve pour leWall Street Journal ...

George Melloan, chroniqueur au Wall Street Journal a une autre explication, face au blocage actuel : "La jeunesse, naïve, est exploitée par les syndicats qui savent exactement ce qu'ils font – défendre un système qui protège les salariés syndicalisés au détriment des chômeurs. Les manifestations sont le moyen utilisé par les syndicats pour montrer au gouvernement qui est le patron."

La jeunesse naîve exploitée par les syndicats!! Pourtant se sont les entreprises qui d'habitude exploitent les jeunes à coup de stages et de contrats précaires! le monde à l'envers...

Pour le Financial Times : un problème lié à la crise du syndicalisme...

Pour Peggy Hollinger, dans le Financial Times de Londres. Le problème des syndicats français est qu'ils ne peuvent que rester unis contre le CPE. S'ils cèdent, "cela encouragera le gouvernement à revenir sur le code du travail", et amoindrira "leur chance de séduire une nouvelle génération de travailleurs", alors que beaucoup des syndiqués actuels approchent de la retraite. Inversement, leur victoire "risque de renforcer la valeur de la confrontation par rapport à la négociation.

Un avis pertinent enfin!

En définitive, les médias etranger reproche à la france et à son peuple de vouloir garder ses droits sociaux et un code du travail incompatible avec les enjeux économiques liés à la liberté du commerce et des échanges qui doivent passer avant l'humain pour un développement exponentiel des profits des entreprises , çà fait peur cette étrange dictature du marché .

Source: divers médias généraliste du net

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