Face à cette douloureuse cette perspective fait les fins gourmets fortunés cauchemardent déjà.
Les accros au caviar de la Caspienne — 90 % de la production mondiale — ne sont pas les seuls à trembler. Ceux qui en font le commerce s'inquiètent aussi. Parmi eux, emblématique, symbole du mets de luxe, Armen Petrossian. Propriétaire du restaurant et de la boutique historique de la marque, boulevard de Latour-Maubourg, dans le 7e arrondissement de Paris (40 millions d'euros de chiffre d'affaires), il envisage le pire. Le pire, c'est-à-dire ne plus pouvoir négocier le caviar, dont il assure traiter 15 % à 20 % du tonnage officiel dans le monde.
Depuis que les scientifiques ont révélé une baisse dramatique des populations d'Acipenser stellatus, d'Acipenser persicus ou d'Acipenser huso huso, qui produisent les caviars sevruga, osciètre et le fameux beluga — le plus rare et le plus apprécié, M. Petrossian vivait avec cette menace. Selon le WWF, le nombre d'esturgeons a été divisé par 40 en quinze ans.
Voilà ce qu'on pouvait lire sur lemonde.fr ce week-end.. Toutes les bonnes choses ont une fin.. reste encore les truffes ,mais pour combien de temps?