Dans la société de surveillance dans laquelle nous enferme les états par le biais des réseaux sociaux, il faut dorénavant faire attention de ne plus dire de bêtises ou de faire de l'humour noir.c'est le leçon à retenir de l'affaire Justin Carter 18 ans, qui en février dernier a osé faire un commentaire scabreux sur Facebook :
« Je pense être un tireur d’enfants, pour regarder couler le sang de l’innocence et manger l’un de leurs cœurs ». Sauf que ces propos se voulaient en réalité sarcastiques, explique aujourd’hui son père. Le fiston discutait selon lui du jeu vidéo « League of Legends » avec un ami. Ce dernier, à un moment de la conversation, lui aurait lancé : « Tu es fou. Quelque chose ne va pas dans ta tête ». D’où la réponse de Justin Carter, qui selon son père était ponctuée d’un « LOL ».
Traduction/ source PC-INPACT
Un utilisateur de facebook ne connaissant pas LOL (league of Legends) est tombé sur le commentaire au centre de l'affaire, et l’a pris au premier dégré. Hélas, avec les tueries de masses qui sont monnaies courantes aux USA ( deux mois auparavant, il y eu la tragédie de Newtown, dans l’État du Connecticut); ce membre du réseau social, sans doute patriote, pensant faire son devoir de bon citoyen a signalé le commentaire aux modos de Facebook, puis aux autorités. Conséquence: mi-février, un mandat d’arrêt était signé par un juge américain afin d’interpeler Justin Carter, lequel vivait dans le Texas, à moins d’un kilomètre d’une école primaire.
Depuis, Justin Carter vie dans le milieu carcéral. Il est en outre accusé d’avoir proféré des menaces terroristes. Un délit pour lequel la législation fédéral prévoit peine maximale de huit ans de prison selon CNN. Certes, il aurait payer une caution et sortir, mais la justice réclamait 500 000 dollars pour le laisser sortir de prison, le temps qu’arrive le procès. Hélas pour lui, les parents et amis de justin n'ont pu se procurer la somme demandée par la cours.
L' audience de Justin est prévue pour le 16 juillet prochain. La mère de Justin Carter lancé une pétition en ligne ( a relayer) ayant déjà réuni plus de 60 000 signatures. Certes une signature sur une pétition à moins de valeur qu'un bon paquet de dollars, mais c'est quand même un acte symbolique qui pourra peut-être faire réfléchir les juges Texans, et éviter que le "présumé délinquant" ne purge une peine de 3 ou 4 ans de prison pour terrorisme. Puis si on commence à envoyer tous les trolls en prison, ça risque de surtout d'enrichir les prisons privées américaines dont le business est florissant une activité très lucrative pour qui ce genre de prisonnier est du pain béni, mais la justice peut-être trop aveugle ne s'en sortira pas grandi.
Souhaitons que la justice soit clémente avec cet ados. La morale de cette histoire est sans doute que le "djeuns" doit savoir maintenant qu'il doit arrêter de faire du second degré, de l'humour noir, et de proféré des insanités sur les réseaux sociaux. Les géants du domaine social network, surtout aux USA, sont devenus des auxiliaires de polices très zélés, Je ne dis pas que c'est mal de modérer et de contrôler les commentaires sur Facebook, mais juste de prendre quelques précautions avant d'envoyer le rédacteur "un troll" dans l'univers carcéral.