Sur Facebook, les pages sont créées spécialement par des collégiens dérangés pour insulter, se moquer des plus faibles, des têtes de Turcs de la classe ou de la récrée, avec des photos des victimes à l'appui prise parfois dans des poses forcés par des caméras de smartphones. Les filles sont souvent victimes d'insultes sexistes, d'une violence rare pour des collégiennes, elles sont jugées en fonction de leurs tenues, look, physique avenant etc... dans des classements humilliants. Les pages de tshoins foisonnent sur Facebook, des milliers jeunes sont ainsi devenu la risée de leur collège/ lycée de Banlieue sur Facebook, un lieu ou la violence de la cours de récrée sort de l'école pour arriver à la maison même de la victime, du Tshoin
, qui ne peut qu'assister sur son PC, son smartphone à la violence morale et verbale de ses "camarades" collégiens.
Les initiateurs de ce mouvement déclinent un lexique particulier de «tshoin» avec des dérivée orthographiques. Etre Tshoin signifie être la tête de turc de la classe, de son établissement scolaire et se le voir notifier sur Facebook. Une de ces pages montre par exemple une photo d'une collégienne en jean, de dos. , avec sous la photo des commentaires désobligeant style «Grosse tshoin qui baise»
C'est une nouvelle forme d'humiliation qui consiste à classer les gens dans les catégories «beau» ou «laid», bien ou nul. A un âge où l'on cherche à tout prix à plaire, à s'intégrer au groupe, c'est une hantise d'être classé dans le mauvais groupe. Ce type de harcèlement marque profondément l'esprit des ados laisse des marques irreversibles à l'âge adulte. le phénomène s'accroit de jours en jours les tensions, les conflits, voire les violences entre élèves se multiplie.Etre classé parmi les «tshouins» est devenu une forme de chantage pour les petits malins créateurs de ces groupes... Tu es affiché comme un tshoin sur une page, et tu n'es plus rien au collégé, qu'un paria, un exclu, qui n'a plus d'amis "cool", relégué avec les nerds boutonneux du club d'échecs, ou les matheux. Certains élèves ont même préfèrés abandonné les études tellement ils se sentaient t humiliés d'être classé parmi les tshoins[1]
Seul recours pour les "tshoins" victimes de ce cyber-harcélement: demander à Facebook de supprimer la page créée spécialement pour les dénigrer.