Malgré hadopi, le téléchargement illégal augmente

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Les internautes Français vont à contresens de la volonté du ministère de la Culture et de ses amis de l'industrie du divertissement. Malgré la répression, le flicage et les menaces de double peine (coupure et poursuite judiciaire par les ayants droit), l'internaute a trouvé des moyens plus sûr pour partager sur la toile.



C'est une étude indépendante qui jette le pavé dans la marre. Selon une « première évaluation » de trois chercheurs de l'Université de Rennes. La loi hadopi sur le téléchargement pirate et le P2P bien qu'adopté, aurait déjà du plomb dans l'aile. Cette'étude PDF scientifique[1], contrairement aux études bidons de l'industrie du divertissement, met l'accent sur trois points:

En premier lieu,les internautes, se sont, depuis le vote de la HADOPI, majoritairement tournés vers des pratiques de piratage qui échappent à cette loi répressive. L'utilisation des réseaux P2P a bien diminué mais l'internaute se tourne vers « des pratiques alternatives de piratage échappant à la loi Hadopi ». Aisni, les services de streaming (tel Megavideo), de téléchargement direct (tels Megaupload ou RapidShare ou des moyens encore plus anonyme utilisant le vpn ou les protocoles SSH comme SFTP.

Ensuite, cette étude confirme que les pirates sont d'importants consommateurs de bien culturels. Ces internautes déviants achètent plus de musique ou de vidéo en ligne que l'internaute Lambda. Les coupures massives et la surveillance des internautes voulut par l'industrie du divertissement la couperait d'avantage des ses plus gros clients.

Enfin, l'étude montre enfin que les pirates sont plus jeunes que les non pirates, bien que les internautes qui consomment vidéo et musique en ligne soient jeunes. En effet, le prix des portails légaux de divertissement numériques sont souvent bien trop cher pour une population qui n'a pa s, loin de là, un pouvoir extensible.

En conclusion, HADOPI 2 est déjà morte né, HADOPI 3 et ses mesures taxation de Google, et les offres de bon de 100 ou 200 euro à moitié payé par l'état et nos impôts risquent bien de connaître le même sort.

Notes

[1] « première évaluation » de trois chercheurs de l'Université de Rennes. Menée par téléphone en fin d'année dernière auprès de 2 000 individus représentatifs de la population de la région Bretagne

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