Pour la sortie de l'édition 2009 du Guiness book des records qui se déroulait , hier, à Trafalgar Square l'éditeur du fameux livre des records avait convié des détenteurs de records homologués dans cette bible du Record et de l'insolite... ainsi du côté des records bien freak, on pouvait admirer cet étrange spectacle: Svetlana Pankratova la propriétaire de cette plus longue paire de jambes au monde (1m 37!!) avec sur cette photo Pingping, l'homme le plus petit de la planète (52 centimètres).
Personne ne sait ou se cachait Pinping après la photo.... il était introuvable; la rumeur populaire dit qu'il faisait une sieste dans un droit chaud et bien confortable.
1 De Raphaël Zacharie de IZARRA -
FARRAH FAWCETT
Avec ses traits séraphiques au sourire carnassier typique des mâchoires carrées, sa coiffure de flamme très américaine -à la limite de la vulgarité-, sa cervelle dans la moyenne et son corps plutôt malingre, Farrah Fawcett aura séduit tout un peuple de mâles rêveurs et "testotéronés".
Il faut cependant lui reconnaître cet authentique charme, irréel, puissant, hypnotisant qui fait oublier les fautes de goût de sa toilette yankee. Du moins, du temps de sa gloire "kératinesque" car force est d'admettre que la vieillesse fait presque toujours tourner les créatures.
Rares sont les perles qui deviennent de puants mais exquis fromages avec les ans.
Farrah Fawcett en tant qu'ex-incarnation de la Beauté, ou pour être plus exact d'une certaine beauté sophistiquée d'outre Atlantique, réarrangée selon les normes états-unisienne, a vieilli comme une soupière polonaise.
N'importe ! L'esthète pardonne tout à la Beauté.
Rendons un juste hommage à celle qui fut cette chaste, blonde, vénusiaque et pieuse Aphrodite de nos écrans.
Inhumons-la avec les égards que méritent ces propagateurs de rêves, créateurs de mirages et autres faiseurs d'étoiles qui nous invitent à lever les yeux plus haut que nos brefs et mornes horizons.
Voir toujours plus loin, appréhender l'infini, sentir ce qui nous dépasse, c'est le rôle essentiel et le pouvoir divin de la Beauté.
Raphaël Zacharie de IZARRA
raphael.de-izarra@wanadoo.fr
2 De lolemilie -
et t peti plu peti que ma seur ele fé 80cm
3 De Raphaël Zacharie de Izarra -
MACHO
Les eunuques ont pris place dans notre société émasculée. Toute une génération qui se sent à l'aise dans ce monde de caniches. Il ont leur leur roi -couronné de dentelles- et ce roi s'appelle Dupont, leur olympe -le poulailler-, leurs lois -le code des pédés-, leurs grands centres de féminisation aussi, nommés "médias", "république", "publicité".
Leur pire ennemi : la virilité. Leur credo : la castration. Leurs opinions : celles de leur femme.
Poules d'eau vêtues de tutus mentaux, mauviettes mouillées dans les affaires de tata, héros du métro chaussés de pantoufles, ces roquets à la dent molle prônent le nivellement des sexes, l'édulcoration des genres, voire le total rabaissement phallique, confondant volontiers la morale du mâle avec le code du parfait châtré.
Ils ont une fierté de limace, des intentions de toutous, des revendications de soumis.
Persuadés de respecter la femme parce qu'ils la laissent démocratiquement piétiner leur épée de son talon-aiguille (ce fer-de-lance de la volaille en révolution), tordre leur marbre originel devenu bâton de guimauve, briser leur double vase solaire, ils sont devenus féministes, sodomites, avorteurs...
Et prennent leur dévirilisation pour de la galanterie.
Rasés de la tête aux pieds, annelés comme des bestiaux matés et adoptant les moeurs veules, plates, flasques des hôtes des potagers, ils ont fini par arborer la face placide des pantins poltrons, singer les allures ternes des mignons moineaux de mai...
Au nom de la parité Mars-Vénus ces jolis sont d'accord avec toute avancée de la cause pourvu que leur panache piteux de coquelets déplumés ne dépasse pas la permanente des porteuses de jupes qui les tiennent en laisse...
Après avoir lamentablement poussé les caddys de supermarchés, ces torcheurs de nourrissons s'attèlent aux landeaux... Ils donnent même le biberon ! A quand l'allaitement ?
Moi je suis un macho, un vrai. Sans chaîne.
Mâle immémorial, héritier sain de mes gamètes intacts, imperméable aux siècles, antipathique mais authentique, nulle femme ne saurait me dénaturer.
Je suis un dominant, un vainqueur, un lion.
Porteur du sceptre qui désigne l'astre masculin auquel je m'identifie, je sais où est la place de l'homme et où est celle de la femme.
J'ai avec moi l'autorité innée de ceux qui ont conscience d'être fils de Râ et s'en glorifient. Au lieu d'en rougir devant l'autel mensonger des féministes.
Un mâle est un seigneur, la femme son naturel laudateur.
C'est la loi.
La loi des sexes, non celle du siècle. Toute descendante d'Eve qui se révolte contre la souveraineté de son demi-dieu n'est pas digne de se faire ensemencer. La gloire de la femme est dans les germes d'humanité qu'elle porte en son sein, non dans le venin du féminisme qu'elle inocule à son maître.
Je suis un macho, un pur, un dur, sans artifice. Ma pensée est de fer, mon front est lumineux, mon flanc divin.
Mon regard choisit, ma main désigne, mon bras décide, la femme dit oui.
Borné, moi ?
Non, simplement burné.
Raphaël Zacharie de IZARRA
raphael.de-izarra@wanadoo.fr
4 De Raphaël Zacharie de Izarra -
Farrah Fawcett : sourire perçant
Farrah Fawcett, frêle et radieuse incarnation de la féminité à la face hyper sexuée d'où, paradoxalement, émanait une chasteté quasi angélique, créature magnétique à large dentition contribuant à faire de chaque sourire un pur ravissement, rêve incarné dans une chevelure luxuriante et un visage éclatant est morte en tant que mythe durablement momifié par la renommée certes, mais principalement en simple vieille peau qu'elle était devenue...
Ce parfait produit d'une Amérique superficielle, artificielle, télévisuelle n'en fut pas moins dans sa jeunesse une authentique beauté, les fautes de goût de sa toilette yankee n'occultant point les charmes innés de sa nature.
Blonde, charmeuse, séraphique, cette Eve typiquement texane fut tout aussi spécifiquement américaine dans la déchéance de sa beauté... Qu'importe ! Ses laideurs tardives ne feront jamais oublier sa gloire révolue tant il est vrai qu'elles furent plus éphémères encore.
Farrah Fawcett aura vieilli avec un masque de grande douleur, celui de la maladie bien sûr mais également celui de la Beauté devenue Hideur. Née sous le souffle de Vénus, elle finit ses jours sous le signe du crabe, avec pour uniques parures la ride et le sanglot, derniers cosmétiques déposés sur son front par la Camarde...
La chute vers la tombe n'en fut que plus vertigineuse.
On a de la compassion pour cette défunte si belle sur nos écrans, si épouvantable sous la stèle.
En ce monde toute beauté est vouée à la putréfaction.
Toutefois Farrah Fawcett aura emporté l'essentiel dans la fosse : sa superbe dentition qui, comme ses ossements, pendant des siècles témoigneront crûment, mais secrètement, de son passage sur Terre.
Mais surtout, et c'est là la force et la consolation du poète qui partout ne voit que le beau, je crois que depuis sa sépulture le visage décharné de Farrah Fawcett -visage devenu crâne- définitivement dirigé vers le ciel, figé en direction de l'infini avec son superbe alignement de dents carnassières, continue de charmer l'Univers.
En adressant un sourire éternel aux étoiles.
Raphaël Zacharie de IZARRA
5 De ujio -
impressionant