La SCPP fait arrêter Les serveurs eDonkey français

An I de la sombre Dadvsi, La Société Civile des Producteurs Phonographiques s'active contre les propriétaires des principaux serveurs français eDonkey (Chez Toff, Jibsworld, Breizh Punisher's) qui ont été contraints de stopper leur activité pour éviter des poursuites judiciaires. La lutte inutile contre l'internet continu pour servir les intérêts d'une industrie d'une autre époque.



Après le serveur belge Razorback2. Le serveur qui pouvait accueillir plusieurs millions d'utilisateurs simultanément, a été saisi par les autorités belges suite à des soupçons de mise à disposition de fichiers illégaux.

Même si chacun sait que Razorback2 permettait effectivement le partage de fichiers piratés, il assurait également la mise à disposition de la musique libre distribuée par Jamendo.

A la fin du mois de décembre dernier, les propriétaires des serveurs Chez Toff, Breizh Punisher's, et Jibsworld, ont tous les trois reçu un recommandé envoyé par la Société Civile des Producteurs Phonographiques, la fameuse SCPP.

La SCPP donne un délai de 48 heures pour interdire la mise à disposition les fichiers de ses membres qui circulent sur le réseau, faute de quoi elle engagerait des poursuites. Ne souhaitant pas se lancer d une procédure judiciaire dans laquelle ils n'ont aucune chance, malgrès leur bon droit, les propriétaires des serveurs ont tout simplement préféré mettre hors service leurs serveurs qui distribuait surtout des fichiers libres et des fichiers open source.


LA SCPP aura beau menacer la terre entiére de représaille judiciaire ou autres,cela ne servira strictement à rien eDonkey s'est décentralisé depuis longtemps avec Kad, désormais il est impossible d'arrêter le fonctionnement complet du réseau tant qu'il restera encore au moins un serveur Kad ou eMule en activité. Sachant que chaque client Kad devient automatiquement un serveur Kad, et que le réseau compte plusieurs dizaines de millions d'utilisateurs...

Prochaine mission des majors et des lobbies de l'industrie: s'approprier internet et interdire le développement d'une quelquonque technologie qui pourrait être soupçonné de permettre l'échange de fichier.


Une victoire énorme pour la SCPP qui pourra communiquer et faire acte de la même désinformation habituelle, en faisant passer des informaticiens et des administrateurs réseaux pour de sombre pirate à la solde d'une quelquonque Mafia imaginaire.

Via: Ratatium

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