L'Assemblée a voté pour la privatisation de Gaz de France...

Les députés ont adopté le projet de loi sur l'énergie qui prévoit notamment la privatisation de Gaz de France en vue de gaire fusione avec le groupe financier Suez comme le voulait le ministre de l'Economie, Thierry Breton..



Le vote de la Loi a été acquis par 327 voix (UMP) contre 212 (PS, PCR, UDF).

Ces trois groupes de même que plusieurs élus UMP ont voté contre ce texte qui transpose également une directive européenne sur l'ouverture totale du marché de l'énergie à la concurrence au 1er juillet 2007.

Le Sénat examinera à son tour à partir du 12 octobre ce projet de loi qui devrait être adopté par le Parlement avant la fin de l'année.


Mais le plus dur pour Suez et Gaz de France est à venir. La Commission européenne doit rendre son verdict pour le 17 novembre et elle devrait exiger des cessions pour éviter une position dominante, en Belgique.


Le gouvernement belge lui-même est très actif et réclame l'arrivée d'un troisième acteur dans l'électricité aux côtés de Suez-Electrabel et de SPE (dont Gaz de France détient 25,5%). Il souhaite ainsi que le groupe français cède une partie de sa production nucléaire.

Comme quoi cette affiare est une véritable usine à gaz.Ne doutons pas que le lobbying intensif des partisans de la privatisation orientera la décision des acteurs institutionnels .

Cependant, l'opposition reste trés active et pense se battre pour que ce texte ne soit pas validé François Hollande(PS et Bernard Thibault(CGT) ne comptent pas en rester là.

«Il n'y a aucune raison de lever le pied. Ce ne sera pas la première fois que l'assemblée nationale vote une loi qui n'est pas suivie d'effet», a déclaré Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, faisant allusion à l'absence possible de décrets d'application de la loi. [1]

«Si les électeurs en décident, nous reviendrons sur cette privatisation de Gaz de France en essayant de faire un véritable projet industriel qui associe EDF et GDF», a poursuivi François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, avant la séance des questions à l'Assemblée nationale.[2]

Notes

[1] via Libération

[2] via Libération

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