Affaire Natasha : le business reprend ses droits

L'engouement mondial sordide pour Natascha et de son ravisseur ne semble pas prêt de se tarir . Plus de 80 chaînes de télévision des cinq continents se sont manifestées auprès de l'ORF pour obtenir les droits de l'entretien. La victime, elle, aurait directement reçu plus de 400 sollicitations...



Quelques semaines après son évasion et le suicide de son ravisseur, Natasha organise sa nouvelle vie et prépare son avenir.




C'est son conseiller Média Dietmar Ecker qui négocie les tarifs des entretiens avec la presse , les télés et radios: ORF, le quotidien Kronen Zeitung et l'hebdomadaire News qui ont l'exclusivité de toutesles informations qui sortitaient de la bouche de Natasha. Face aux sommes folles, parfois 500 000 euros, avancées par des tabloïds anglais, comme le Daily Mirror et le Sun, ainsi que des télévisions allemandes privées telles que Sat.1 et RTL, le choix de Dietmar Ecker a de quoi surprendre qui à préfèré sélectionner prioritairement des médias autrichiens.
Bénéficiant d'un contrat d'exclusivité télévisée,la chaine tv ORF s'est e engagée à reverser à la jeune femme les droits issus de la revente de l'émission à l'étranger. Soit 600 000 dollars au bas mot, estime le quotidien Der Standard.

CQFD: L'information est une marchandise comme une autre, qui s'échange , se monnaie, en fonction de l'offre et de la demande. Constat lucide et cynique, Natasha passe du stade d'enfant victime , à celui d'enfant produit.

En espérant que d'autres enfants disparus puissent connaître le même destin...

Source: ce qui se dit dans les medias traditionnels

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