aujourd'hui les limites du système capitaliste en matière de défense anti-OPA. Une société cotée à Paris dont le capital n'est pas contrôlé – ce qui est le cas de la majorité des groupes du CAC 40 – n'a guère le choix des armes, il faut donc créer selon certains un système pour empêcher des forces obscuresvenus de l'etranger de s'emparer des fleurons de l'économie Française!
une des solutions envisagé par Monsieur Breton est Thierry Breton,dont il proposera prochainement au Sénat un amendement autorisant les sociétés à augmenter leur capital, et donc leur valeur, via l'émission de bons de souscription d'actions (BSA). En cas d'attaque, ces titres seront distribués aux actionnaires de la cible pour leur permettre d'acheter des actions à un prix préférentiel. Ce qui augmentera d'autant, voire même doublera, le prix à payer pour l'acquéreur. Une arme très dissuasive, inspirée de la pratique américaine et qui a obtenu l'assentiment du Medef et de l'Autorité des marchés financiers. Pour sa part, le président de Saint-Gobain, Jean-Louis Beffa, la juge «parfaitement raisonnable et en rien discriminatoire pour les petits porteurs».
Le gouvernement français souhaite rééquilibrer le rapport de force dans les OPA hostiles. Les actionnaires minoritaires semblent peu convaincus.
Rusé, mais à l'heure de la mondialisation, on peut se demander si celà est juste de changer les règles du jeu quand celui-ci se retourne contre vous? pourquoi les entreprises des pays en voie de développement (tiers monde)ne pourraient pas elles non plus quand elles le peuvent participer au jeu à armes égales? Mittal est-il si dangereux pour l'avenir de Arcelor?
Source : les echos