Pas de Cas de NCoV (Coronavirus) en Bretagne

L'institut nationale de veille sanitaire (INVS) ne signale pas de cas de coronavirus pour le moment dans les départements bretons. Un premier cas a été détecté sur le territoire fin avril à Valenciennes chez un homme de 65 ans, cinq jours après son retour de Dubaï. Hospitalisé dans un état grave, il est transféré au centre hospitalier de Douai puis de Lille. L'Agence régional pour la Santé du Nord-Pas-de-Calais craint qu'il y ait pu avoir une contamination interhumaine (trois personnes sont concernées).

Qu'est-ce que ce nouveau virus?



Les virus de la famille des coronavirus sont nombreux et variés. Ils sont transmissibles autant à l’homme qu'aux animaux. Pour l'homme, les symptômes sont variés. Des coronavirus peuvent provoquer des infections respiratoires bénignes et d’autres des infections respiratoires sévères. Le nouveau coronavirus identifié en septembre 2012 est voisine du coronavirus humain du Sras, identifié en 2003, qui avait provoqué une pandémie mondiale.

Signes avant-coureurs du coronavirus

L’infection à NCoV comme on l'appelle dans le jargon médical se manifeste par une fièvre et des signes respiratoires pouvant se compliquer par un syndrome de détresse respiratoire aigüe. Cependant, un cas avec une forme bénigne de la maladie (syndrome pseudo-grippal) a été décrit en Angleterre. La période d’incubation est actuellement estimée à 10 jours.



Au 8 mai 2013 l'INVS confirme que 31 cas d’infections respiratoires liées au nouveau coronavirus ont été identifiés, dont 18 sont décédés. La majorité des cas d’infection par le NCoV ont été diagnostiqués dans la péninsule arabique et 7 en Europe (4 en au royaume uni, 2 Allemagne et maintenant 1 en France). Deux cas, rapportés par les autorités sanitaires britanniques, n’avaient pas voyagé dans les pays à risque. Ils avaient été en contact avec un même cas confirmé, qui avait voyagé au Pakistan et en Arabie Saoudite. Ces éléments suggèrent très fortement l’existence d’une transmission interhumaine de l’infection. L’un de ces deux cas a développé une forme bénigne de la maladie (syndrome pseudo-grippal), ce qui pourrait suggérer que des cas peu symptomatiques ont pu échapper à la surveillance mise en place. Cependant, les données recueillies à ce jour ne font pas état d’une transmission interhumaine importante de ce nouveau virus dans la communauté. La létalité de ce virus est inquiétante: selon l'OMS, sur les 30 cas confirmés dans le monde, 18 sont décédés.



La situation n'est pas catastrophique mais doit être suivie de près par les agences de la santé comme l’OMS et l’ECDC. Les enquêtes sont en cours dans les divers pays ayant rapporté des cas, pour approfondir les connaissances des scientifiques sur ce virus. Selon l’OMS et l’ECDC, ce virus ne semble pas se transmettre facilement entre personnes, à la différence du virus du Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère). L’origine de la contamination des cas confirmés reste inconnue pour le moment.


Via: INVS

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